Les Droits Environnementaux en République Démocratique du Congo
En 1885, l'Acte Final de la Conférence de Berlin reconnut que le Congo relevait de la juridiction de l'Association Internationale du Congo. La région, connue sous le nom d'État Indépendant du Congo, était "l'État politique souverain" du roi Léopold II et elle était la seule colonie privée au monde[1]. Bien qu'il ait déclaré que ses objectifs étaient de "christianiser", "civiliser" et d'"aider" les communautés africaines[2], Léopold a en réalité transformé la région en une "plantation personnelle" pour son propre profit[3], en accordant des licences d'exploitation des ressources naturelles telles que l'ivoire et le caoutchouc. 140 ans plus tard, des entreprises extérieures continuent d'acheter les droits d'exploitation du pays exactement de la même manière.
Pascal Mirindi, Défenseur des Droits Environnementaux.
Le Congo. Juillet 2022
Je m'appelle Pascal MIRINDI, j'ai 23 ans, suis étudiant et activiste au sein de l'Extinction Rebellion Université de Goma et membre de la LUCHA qui est un mouvement citoyen congolais.
Q: Dans quelle mesure est-il difficile d'être Défenseur des Droits Evironnementaux ?
PM: Ici chez nous au Congo c'est assez difficile étant donné que la situation securitaire n'est pas stablea majorité de problème auxquels nous essayons de trouver des solutions aux problèmes où il ya un poigné des personnes qui veulent protègé leur intérêts personnel,dans un pays où tout se règle par la violence,ces gens seront même prêt à vous tué juste pour protéger leur intérêts.
Aussi la majorité de notre population ne comprennent pas le problème climatique, c'est pas qu'ils sont pas touché mais ce juste qu'ils ont d'autres problèmes urgent telle que la sécurité,la famine, accès au Soint de santé,les études... Alors vous allez voir lorsque nous faisons l'enseignement citoyen dans des universités, des écoles,marchés comme c'est une des activités que nous faisons avec Extinction Rébellion Université de GOMA,le public n'es pas tellement réceptif, mais nous sommes sûr qu'ils finiront par comprendre car le changement positif arrive petit à petit.
Q: Comment coordonnez-vous l'activisme ?
PM: Moi, personnellement, je suis d'abord étudiant, mais l'activisme je l'ai commencé lorsque j'avais 17 ans.
Au début, c'était avec la LUCHA,qui est le tout premier mouvement citoyen congolais créé en 2012 à Goma dans la partie Est de la RDC par des jeunes dont la majorité était des étudiants,la LUTTE POUR LE CHANGEMENT dont abrégé à LUCHA est un mouvement citoyen non violent et non partisant,c'est pour moi un école et une famille en même temps où j'ai presque appris le tout premier mouvement enseignement de la citoyenneté responsable,c'est qui nous a poussé qu'on crée en 2020 Extinction Rébellion Université de GOMA qui a aussi les même modes de revendication comme la LUCHA sauf que nous sommes très mobilisé a trouvé des solutions aux problémes d'ordre environnementale( la protection de nos aires protégées, les droits des autochtones,les industries de fossile, l'accès de la RDC aux Fonds de crédit carbonne etc ).
Nous utilisons les techniques de non violence initié par Mahatma Gandhi pour faire entandre nos voix dont les marches,les sit-in,les lettres ouvertes,des performances artistiques,des mobilisation citoyennes dans des écoles,universités et marchés.
Q: Quelles sont les menaces qui paisent sur vous personnellement, ainsi que les problèmes environnementaux ?
PM: Les menaces qu'on a connu.
C'est une bataille où nous touchons aux intérêts d'une poignée des personnes tellement puissant,une histoire de millions et voir des milliards des dollars, ils sont prêt à tout pour protéger leur intérêt qui malheureusement sont des intérêts égoïste,la fois dernière, après une recherche,nous avons fait une publication sur la quantité d'argent que gagne les producteurs des charbons (Makala en swahili) il est souvent utilisé comme énergie pour préparer la nourriture étant donné que la population n'as pas accès au courant électrique. La majorité des producteurs de charbon dans le Parc national de Virunga qui est l'un de plus puissant réserve en flore et faune de l'Afrique ,sont des rebelles rwandais de Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) qui sont entrés aux Congo et se sont installés dans le nord Kivu depuis 1997,ils coupent des arbres dans le parc de Virunga puis le calcine pour enfin avoir les charbons,c'est une activité rentable car elle fournit 1.680.000$ par mois aux rebelles de FDLR, après la publication,nous avons réussi des appels et intimidantion nous demandant de rétirer nos postes. Nous sommes obligé de vivre tout les jours avec les intimidantions, certe c'est pas facile car c'est une question de vie mais nous n'avons pas d'autre choix que de prendre le risque enfin qu'on légue un monde meilleur à nos enfants.
Q: Vous êtes très courageux. Êtes- vous convaicu que cela vaut-il le risque que vous prenez ?
PM: Au faite,nous n'avons plus rien n'a perdre mais nous avons la chance de changé l'histoire et donné espoir aux générations future;suis né et grandi dans un pays en guerre et en un certain moment j'ai l'impression que nous avons normalisé cette situation,il est temps que nous montrons à nos enfants qu'un Congo nouveau où règne la justice sociale la dignité humaine est possible, qu'un monde où l'on respecte la protection de l'écosystème est possible,que la cohabitation pacifique est possible et pour ça,il doit avoir des gens qui vont bravé la peur,c'est un risque noble qu'on doit prendre.
Par exemple avec le parc national de Virunga,l'État congolais a octroyé des personnes d'exploitation aux entreprises comme SOCO actuelle PHAROS ÉNERGIE pour exploiter le pétrole se trouvant dans le parc national de Virunga,c'est un grand projet qui malheureusement n'allait pas aider à répondre aux besoins de l'humanité et c'est toujours comme ça,aujourd'hui l'Etant congolais viens de lancer la mise aux enchères de 16 blocs pétrolier, dans un monde où nous combattons la hausse du température et modification climatique voir les dirigeants sensé protèger la population prendre de genre de décision,c'est abstrait.
À propos de l'auteur
Pascal Mirindi - Pascal Mirindi - est un étudiant de 23 ans, qui milite au sein d'Extinction Rebellion, Université de Goma, depuis deux ans.
Référence
Lopes Pereira, ‘The Catholic Church and the Early Stages of King Leopold II’s Colonial Projects in the Congo (1876–1886)’, 84.
‘Leopold II, Biography, Facts, & Legacy, Britannica’.; Lopes Pereira, ‘The Catholic Church and the Early Stages of King Leopold II’s Colonial Projects in the Congo (1876–1886)’, 85.
Weisbord, R. G. (2003) ‘The King, the Cardinal and the Pope: Leopold II’s Genocide in the Congo and the Vatican’, Journal of Genocide Research 5, no. 1 (March 2003): 35–45, 36.